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18 septembre 2009

Une affaire d'organisation et de management

C'est sans doute de la déformation professionnelle. C'est aussi l'application du principe de transversalité.

Nos institutions sont le fruit de l'histoire, des conflits, des compromis, des hésitations, des erreurs, des rêves et de la confrontation à la réalité ... de générations de scribes consciencieux, de révolutionnaires éclairés ou totalitaires, de technocrates sérieux et néanmoins parfois bornés, d'idéalistes enflammés, de parlementaires visionnaires ou inféodés à leur parti etc etc

Pourquoi ne pas injecter dans la démocratie, dans la conception des institutions, une dose d'organisation et de management ?

On ne manquera pas de m'objecter que ce serait trahir la République que la confondre avec une entreprise !

Certes, c'est juste !

Mais, quand même, un bon audit organisationnel de nos collectivités territoriales animerait utilement le débat ...

En attendant, voilà quelques propositions où je me suis inspiré, pour un thème, de ce que je connais de la démocratie sociale. C'était fin 2008, en contribution à la commission sur la réforme des collectivités locales. Contribution réforme des collectivités locales - déc 2008.pdf

Publié dans Economie

Mais pourquoi Crolles ne renonce pas au cumul ?

En préambule, à propos du microcosme crollois : nous avons ici un représentant typique de professionnel français de la politique, cumulard, député depuis plus de 10 ans, maire, président de communauté de communes, et qui ne rechigne pas à accepter une présidence de commission lorsque l’occasion s’en présente. Il s’agit de François Brottes, connu comme le loup blanc dans tout le Grésivaudan.

C’est durant la campagne électorale de 2008 que le sujet « cumul des mandats » m’est apparu comme étant une erreur politique persistante. Dès la première réunion, le petit groupe qui préparait la liste Ensemble pour Crolles est tombé d’accord : il y a ici deux problèmes démocratiques à corriger, d’abord l’absence de pluralisme (pas d’élus minoritaires parmi les adjoints et les délégués à la communauté de commune), ensuite le cumul des mandats.

J'ai proposé le sujet à l'ordre du jour du conseil municipal (via une question orale formulée sous forme de voeu) en novembre 2008 à l'occasion de la création de la communauté de communes du Grésivaudan. Il fallait voter le réglement intérieur de la future communauté, d'où l'idée que le Grésivaudan soit exemplaire et s'interdise de se doter d'un président cumulard.

Voir l'argumentaire "contre le cumul - pour le mandat unique", novembre 2008, incluant une revue de presse : Contre le cumul - pour le mandat unique.pdf

Vous ne serez pas surpris d'apprendre que le voeu ne fut pas adopté ... il ne fut pas mis au vote et je dus battre en retraite avec la seule satisfaction que le débat avait été ouvert.

Voir le récit du débat et ce qu'il m'inspire : Sortir du cumul sans attendre la loi - sept 2009.pdf

En conclusion, le cumul est un sujet trop sérieux pour être abandonné aux cumulards ou au législateur. Il appartient aux élus "de base" de prendre leur responsabilité et de faire en sorte que les chefs d'exécutif (maires et présidents de collectivités territoriales) ne soient pas en même temps parlementaires.

18 septembre 2009.

Publié dans Sortir du cumul

05 septembre 2009

Le pluralisme n'est pas un absolu

Juste un mot pour expliquer la présence de l'ACAT, Association des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture, dans la liste des Liens proposés dans ce blog.

Le premier principe du pluralisme est qu'il n'y a pas de règle universelle. Ce qui est éminement paradoxal : La seule règle universelle serait donc "pas de règle universelle" !

Il y a cependant une règle universelle, absolue : le refus de la torture. Celle là n'est pas discutable.

Pour le reste ... on peut discuter ... en cherchant bien, on trouvera peut-être d'autres principes absolus ... à suivre.




Publié dans Accueil

01 septembre 2009

A propos de ce blog

La vocation de ce blog est de publier, au fil de l'eau, mon expérience de conseiller, en puisant dans les différents mondes où je chemine comme acteur et, en même temps, observateur : la politique locale (depuis mars 2008), la vie économique et sociale des entreprises, les mouvements associatifs.

Le chantier est immense ... il avancera au rythme de ma disponibilité ! Je commence par quelques dossiers d'origine crolloise, qui évoquent aussi des thèmes concernant bien d'autres collectivités.

Le fil conducteur méthodologique, c'est l'idée d'Edgar Morin de Relier les connaissances (lire aux Editions du Seuil, 1998).

L'Edgarie est donc ce pays rempli de transversalités, d'idées et de collectifs pluralistes dont notre société a besoin pour se mouvoir en désordre et favoriser l'émergence de plus d'humanité.

De quel bord politique suis-je ? Je répondrai un autre jour, notamment pour développer la notion de pluralisme.

Pour l'instant, je dis simplement, de manière factuelle, que j'ai été élu sur la liste "Ensemble pour Crolles" et que je suis adhérent du MoDem depuis 2007.

Pourquoi le MoDem ?
- l'action politique passe nécessairement par des structures collectives. J'ai choisi le mouvement qui correspond le mieux à mes idées.
- l'événement déclencheur a été la campagne présidentielle en 2007 où j'avais bien apprécié les interventions écrites et orales de Bayrou. Achevant mon mandat de coordonnateur régional aux éclaireurs unionistes, j'étais disponible pour un nouvel engagement bénévole. D'où l'idée d'aller voir du côté de la politique.
- l'arrivée au MoDem d'écologistes (Benhamias, Lepage, Wehrling, pour ne citer que les plus connus) m'a encouragé à faire le pas de l'adhésion.
- par ses racines centristes et avec les apports ultérieurs venant de l'écologie politique, le MoDem n'est pas seulement démocrate, il est authentiquement pluraliste, ce qui est fragile et précieux.

Merci de votre visite.
Francis Odier - 5 septembre 2009

Contact - réactions - avis et commentaires - suggestions - critiques et indignations par mail à francis.odier@orange.fr

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Chroniques politiques - 2009 - janv sept

L'expression publique est une des missions essentielles des élus, surtout pour les élus qui ne siègent pas dans un exécutif.

A Crolles, chaque groupe d'élus dispose d'une demi-page par mois (environ 3500 caractères) dans le journal municipal qui compte 28 pages.
Pour les groupes minoritaires, Ensemble pour Crolles et Ecologie pour Crolles, ces quelques 3500 caractères sont précieux.
L'avantage de cette situation est que nous sommes incités à un effort de synthèse ...

Il faut noter un progrès considérable depuis le début du mandat car le réglement intérieur nous octroit généreusement 2300 caractères. Dans la première chronique qui suivit l'élection, nos amis les Verts, faisant preuve de l'indiscipline qui les caractérise, n'ont pas respecté la consigne et ont écrits une chronique tellement dense que de nombreux lecteurs en eurent des problèmes de vision. Surchargé de patients, l'unique opthalmo qui subsiste dans la vallée assuma son devoir de prévention et écrivit au maire pour l'alerter sur la dangerosité de la situation. Il en résulta un usage, fragile mais bienvenu, selon lequel nous pouvons désormais publier jusqu'à 3500 caractères ...

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Publié dans Crolles