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01 janvier 2011

A quoi sert un PLU ? L'exemple de l'hypermarché

Cette affaire d’hypermarché à Crolles, c’est un peu comme la déviation : un vrai serpent de mer, une question emblématique d’aménagement. Mais contrairement à la déviation, ce dossier a évolué de manière significative depuis quelques années.

 

La question « aurons-nous un hypermarché à Crolles ? » est récurrente depuis que le schéma directeur 2000 – 2010 de la région grenobloise « envisage (…) la possibilité d’implantation de nouveaux grands ensembles commerciaux à Crolles, Le Touvet, Pontcharra et de moyennes surfaces sur les pôles de  Villard-Bonnot, Goncelin, Allevard ». Ce schéma directeur reste applicable à ce jour.

 

En décembre 2007, lors d’une réunion publique sur le PLU, la municipalité présentait trois propositions de la grande distribution avec des surfaces de vente allant de 10 000 à 18 000 m2, sachant que la surface de vente de Casino est de l’ordre de 2500 m2. A l’époque, le maire prenait une certaine distance vis-à-vis de ces propositions, sans pour autant les exclure.

 

Aujourd’hui, il y a un assez large consensus, en France comme à Crolles, pour considérer que le modèle de l’hypermarché ne doit plus être reproduit car il contribue au dépérissement des centres villes, à la consommation d’espace, au trafic routier et aux encombrements aux abords des villes, à l’étalement urbain, à la culture de la consommation …

 

C’est dans cette logique que le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) a inscrit au titre des leviers d’action : « Dynamiser le tissu commercial de proximité (centre-ville et quartiers) et développer dans le sud de la commune des moyennes surfaces ». En cohérence avec le PADD, le représentant de la commune a émis un avis défavorable à l’agrandissement de Casino (il était demandé + 978 m2, avec passage à l’enseigne Hyper) lors de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial du 8 novembre dernier. Suivant l’avis de la commune, comme cela est fréquent, la commission a rendu un avis défavorable.

 

Le projet d'extension :  CDAC du 8 nov 2010 - doc préparatoire sur Extension Casino à Crolles.pdf

L'avis de la commission : PV de la CDAC du 8 nov 2010 sur agrandissement Casino de Crolles.pdf

 

Alors, tout est bien qui finit bien ? Il est trop tôt pour le dire. Il est possible que le Groupe Casino fasse appel de la décision. La commune sera alors confrontée à une difficulté de taille : l’agrandissement demandé est conforme au schéma directeur et le règlement d’urbanisme adopté dans le cadre du PLU est très peu restrictif pour le secteur concerné.

 

Depuis 2007, l’affichage politique de la municipalité a favorablement évolué sur cette question de la grande distribution. Le PLU était l’occasion de concrétiser cet affichage dans un texte réglementaire en édictant des règles proscrivant l’ouverture d’un hypermarché. Cette occasion a été manquée, ce qui risque de placer la commune dans l’obligation d’accepter un établissement non bienvenu, alors que d’autres projets (le centre commercial sur l’ancien site UGIMAG, Satoriz) acceptés ou encouragés par la municipalité vont avoir comme effet d’augmenter considérablement les surfaces commerciales, en drainant des clients venant de tout le Grésivaudan. 

 

Voir le dossier PLU : http://www.edgarie.fr/archive/2010/01/11/plu-de-crolles-le-dossier.html

Publié dans le journal municipal - janvier 2011

28 novembre 2010

Subventionner le sport de compétition, quel gâchis !

Novembre 2010. Comme presque à chaque séance, le conseil municipal de Crolles est sollicité pour quelques subventions. Ce sont nos bonnes œuvres. Et aussi ce qui concrétise la politique municipale. C’est dire toute la symbolique qui s’attache aux subventions.

Ce mois-ci, en lisant le document préparatoire au conseil, j’ai sursauté quand j’ai vu l’aumône prévue pour l’ADTC, association grenobloise pionnière pour le Développement des Transports en Commun et autres dispositifs de mobilité douce. Il faut dire que quelques jours auparavant, j’avais assisté à une réunion ADTC pour le secteur du Grésivaudan et j’avais pu vérifier de visu combien cette assoc mérite la médaille d’or de l’utilité publique. Et là-dessus, voilà qu’on me demande aussi de voter trois subventions de 4000 euros chacune pour des sportifs de haut niveau en vélo sur piste et en taekwondo.

Alors, j’ai pris la plume et écrit à mes chers collègues.

Bonsoir,

200 € pour l’ADTC, 12 000 € pour trois sportifs de haut niveau, le contraste est saisissant.

D’un côté, l’intérêt général, des bénévoles qui mènent des missions relevant quasiment du service public.

De l’autre, trois personnes privées.

 

D’un côté, le développement durable, la promotion de la mobilité douce qui contribue à pacifier la société.

De l’autre, la concurrence, la compétition, l’exaltation de la performance.

 

A ma gauche : le vélo et la marche, vecteurs de santé pour tous.

A ma droite : l’imbrication du sport et de l’argent.

 

12 000 euros, pour trois sportifs, la commune se fourvoie.

Quel gâchis ! Quelle tristesse !

 

Je serai absent du conseil de ce vendredi. Mes chers collègues, voilà mes propositions : ne saupoudrons pas l’argent comme s’il était sans valeur, soyons sélectifs dans nos choix, laissons le sport de haut niveau dans la sphère de l’économie privée et sous le contrôle de l'Etat.


Bien à vous,
Bon conseil.

Les subventions ont été votées, sans surprise. La lutte continue.

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16 novembre 2010

Liberté / diversité

Ensemble pour Crolles, nous sommes trois élus. Suite à la fameuse chronique sur le Patrimoine qui fout le camp, et à quelques autres interventions qui ont déplu, mes colistières ne veulent plus cautionner ce que j'écris. Nous nous mettons d'accord pour l'annoncer, un peu comme dans un avis de divorce, et de faire une ultime chronique signée ensemble. Je prépare deux propositions.

 

 En toute simplicité

 

Vous l’avez constaté depuis quelques mois : les chroniques d’expression politique de Ensemble pour Crolles ne sont pas toutes signées par les trois élus de cette liste.

 

Pourquoi ? Tout simplement car nous ne sommes pas d’accord entre nous sur un certain nombre de sujets d’importance tels que le budget, le PLU, les modalités d’expression politique.

 

Pourquoi Francis Odier est-il toujours signataire ? Tout simplement car jusqu’à présent c’est lui qui écrit les chroniques.

 

Sommes-nous dans l’opposition ou dans la majorité ? La question ne se pose pas ainsi. Nous avons voté Pour l’immense majorité des délibérations. Francis Odier a voté Contre le budget, le PLU, un bon nombre de subventions aux sportifs de haut niveau et quelques autres textes.

 

A quoi servons-nous ? Question difficile ! Merci de l’avoir posée … Se demander à quoi sert un élu minoritaire, c’est comme se demander à quoi sert la démocratie.

 

Que va-t-il se passer pour la suite ? Bien malin celui qui le sait ! Mais chacun de nous va continuer à assumer son mandat d’élu selon ses convictions, à sa manière, dans le respect de ce qu’il pense être l’intérêt général.

 

 

Sincérité et pluralisme

C'est ce texte qui est publié dans le Journal Municipal.

 

Début 2008, inscrits sur la liste Ensemble pour Crolles, nous avons fait campagne avec quelques idées conductrices – cf les documents diffusés de janvier à mars 2008 dont nous reprenons ici quelques extraits :

-        Un urbanisme maîtrisé : préserver le cadre de vie, favoriser le développement harmonieux de la ville (…)

-        Crolles, éco-ville : encourager les transports en commun, favoriser la mobilité douce, préserver la plaine et ses espaces verts dans leur vocation (…)

-        Une démocratie active. (…) A Crolles, la démocratie a été endormie. Avec la municipalité sortante, nous avons surtout l’apparence de la concertation. La communication est abondante, mais pauvre en informations et pas toujours sincère.

-        Un projet sur mesure pour Crolles (…) La démocratie municipale, ce n’est pas un camp contre un autre camp, c’est reconnaître que tous les talents sont nécessaires pour mener à bien les projets (…) le pluralisme, c’est ce que nous proposons pour Crolles.

 

Depuis bientôt trois ans, réunion après réunion, dossier après dossier, nous avons eu l’occasion d’ajuster notre vision de la vie locale et de traduire ces idées de campagne en propositions et prises de positions.

 

Appréciant la situation au cas par cas, nous votons, ensemble et avec la majorité municipale, ‘Pour’ environ 95 % des délibérations proposées.

 

En revanche, sur un certain nombre de sujets importants, nous constatons des désaccords entre nous, désaccords que nous ne craignons pas d’afficher, privilégiant toujours la liberté d’expression et la sincérité à la discipline de groupe.

 

Par exemple, Francis Odier a voté ‘Contre’ le budget 2010, le PLU, les acquisitions foncières pour la digue du Fragnès et la plupart des subventions en faveur de sportifs de haut niveau. Par ailleurs, nous faisons le constat de différences de point de vue entre nous sur la place à donner à l’expression politique et sur ses modalités.

 

C’est pourquoi nous ne signons pas toujours tous les trois la présente chronique. Il en sera de même à l’avenir.

 

La démocratie représentative vit quand les élus défendent leurs convictions. Nous restons à votre écoute.

 

Corinne Durand, Françoise Dragani et Francis Odier

17 octobre 2010

La chronique d'octobre ne passe pas ...

La chronique d'octobre ("Crolles, ton patrimoine fout le camp") ne passe pas. Le maire est fâché, surtout car je l'ai accusé de vouloir me censurer.

 

Le courrier du maire : Courrier Brottes - 30 sept 2010 - sur JM octobre.pdf

et ma réponse : Courrier 10 oct 2010 - Odier à M le Maire.pdf

 

 

Françoise Dragani écrit au conseil pour se désolidariser de la chronique.

 

Le sujet est ajouté à l'ordre du jour du conseil du 15 octobre sous forme de "question orale" posée par Patricia Levasseur sur le thème "droit d'expression". En fait, Patricia ne pose pas de question, mais exprime clairement son désaccord sur l'allusion à l'agenda 21 :"ça m'agace (...) on a déjà du mal à être visible (...) ça m'agace". J'apprend, avec surprise, que "l'agenda 21 de Crolles n'existe pas". Vaste débat  ! Là voilà qui part sur le produit fini et qui oublie le processus, la démarche, ce qui est pourtant le plus important dans cette affaire. 

 

Le maire lit le courrier de Françoise, me reproche vivement un "détournement de droit", insiste sur le fait qu'il s'agit d'un problème de forme et de droit et qu'il ne dit rien sur le fond, et conclut qu'on ne l'y reprendra plus à accepter un tel texte.

 

Je prend la parole ... trop vite, car, il faut d'abord la demander !

 

Ci-dessous l'intervention préparée que je lis ensuite, en partie seulement car le maire m'interromp avant la fin.

 

En résumé : OK pour dire que la forme est perfectible (comme toujours) et qu'il y a débat sur le respect à la lettre du droit. En revanche, je maintiens que je suis 100 % dans l'esprit du droit d'expression des conseillers. D'ailleurs, ce fameux journal municipal d'octobre est rempli d'interviews et de verbatims de citoyens. Pourquoi faudrait-il m'interdire de faire de même alors que le droit d'expression a comme raison d'être de compléter, contrebalancer, diversifier ... ce qui est publié sous l'autorité de l'exécutif municipal ?

 

Fallait-il faire un tel pataques pour une question (soi disant) de forme ? Je me demande si ce ne sont pas les critiques de fond qui ont touché mes chers collègues.

 

 

En droit :

 

D’abord, je ferai preuve d’humilité, car, selon le principe de séparation des pouvoirs, personne dans ce conseil n’est habilité à dire le droit. Nous ne pouvons que l’interpréter, et donner notre analyse de son respect ou non respect. Ce que je fais ici.

 

Dans la chronique proposée, il n’y a rien d’injurieux ou de diffamatoire, il n’y a aucun propos susceptible de justifier un refus de publication au titre de la réglementation qui s’applique à la presse.

 

Vu la structure de la chronique, il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle est conçue et éditée par les conseillers signataires. En revanche, elle inclut un texte qui n’est pas écrit par des conseillers. C’est là l’objet de la discorde : l’expression doit-elle être un texte entièrement original, écrit de A à Z par les conseillers ?

 

Le texte incriminé a été écrit avant et indépendamment de la chronique : il a été publié sur le site de son auteur, j’en ai pris connaissance, j’ai demandé à l’auteur l’autorisation de le publier. Il ne s’agit en rien d’un texte écrit sur mesure pour la chronique. Nous ne sommes ni dans la situation où la chronique aurait été partiellement déléguée à un non conseiller, ni dans la situation d’un courrier des lecteurs où quelqu’un écrit en vue d’être publié.

 

Le procédé qui consiste à appuyer son propos sur une citation n’a rien d’original. Je n’ai rien trouvé dans la jurisprudence qui l’interdise.

 

En droit, peu importe l’identité de la personne dont les propos sont cités. Donc, j’écarte du débat les remarques qui m’ont été faites ici ou là sur la personnalité de l’auteur cité et ses liens supposés avec la commune.

 

Donc, en droit, je suis légitime à demander la publication du texte.

 

Sur le fond :

 

La chronique porte un débat sur l’urbanisme, le cadre de vie, la protection et la valorisation du patrimoine, avec un détour gentiment ( « gentiment » coupé à l’oral, vu l’intro de PL, cela aurait été de la provoc !) critique sur l’agenda 21. Ces thèmes sont en lien avec des préoccupations exprimées par notre liste durant la campagne électorale en 2008.

 

Je suis disponible pour poursuivre la discussion sur le fond.

 

Sur la forme :

 

Faudrait-il que, pendant 6 ans de mandat, les chroniques restent sur le même registre ?

 

Le texte cité a le mérite de diversifier le style, avec une touche polémique et littéraire, alors que j’écris d’une manière assez froide, sans doute monotone, en ayant quelques difficultés à m’affranchir de mes habitudes professionnelles.

 

Le lecteur reçoit, comprend et apprécie la chronique comme il veut. Le texte est excessif, il contient des raccourcis, des imprécisions, des inexactitudes … Certes, peut-être, peu importe. Chacun écrit comme il peut, avec les ressources et les appuis dont il dispose. L’essentiel, dans un journal municipal, devrait être le fond et le droit.

 

<< fin de la prise parole au conseil - interruption par FB - ci-dessous la suite que j'avais préparée  >>

 

Je reconnais volontiers deux erreurs sur la forme : notre signature aurait du rester en bas de page, comme d’habitude ; il suffisait de mentionner une seule fois le nom de Claude Müller.

 

Conclusion

 

Les réactions suscitées par cette chronique d’octobre interrogent sur notre capacité d’écoute, sur notre tolérance vis-à-vis d’expressions qui ne correspondent pas à ce que nous attendons.

 

Ma philosophie politique, du point de vue de la méthode, est celle du pluralisme et de la confiance dans la vertu des controverses, ce qui me conduit à rechercher la diversité, à accepter la différence pour nourrir des discussions que j’espère, encore, constructives.

 

Je n’ai ni vocation, ni fierté particulière, à rester seul opposant dans cette assemblée. Au contraire, je me trouve plutôt à contre-emploi.

 

Cela dit, mes chers collègues, j’accueillerai volontiers vos retours et conseils sur l’art et la manière de tenir mon rôle de conseiller responsable, libre, isolé, et fidèle à ce qui a été publié sous la signature de Ensemble pour Crolles durant la campagne électorale de 2008.

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28 septembre 2010

Crolles, ton patrimoine fout le camp

La commune vient de voter son Plan Local d’Urbanisme. Le point 1 du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est « Préserver l’environnement et valoriser le patrimoine ».

En réalité …. Le PLU contient bien des dispositifs localisés de protection : les périmètres de protection autour de l’Abbaye du Moulin des Ayes et du château de Bernis, un inventaire d’éléments patrimoniaux à protéger, les zones naturelles, l’inscription d’un corridor écologique entre la plaine et les coteaux, les dispositions propres au marais de Montfort etc.

En revanche, il manque une politique de valorisation du patrimoine, ce qui demanderait de raisonner plus globalement au niveau des quartiers, de la commune et de l’insertion de la commune dans son voisinage. En effet, la protection de tel ou tel élément ponctuel n’est pas une fin en soi, même si chaque curiosité ou chaque vestige a une éminente valeur. L’essentiel, c’est l’environnement et le patrimoine dans lequel nous vivons.

A cet égard, des aménagements récents ou en cours suscitent un sérieux doute sur la volonté de la commune de préserver et valoriser réellement ce qui fait le patrimoine de Crolles, village issu de la ruralité, ville et campagne.

Notre patrimoine « fout le camp », comme l’écrit si bien Claude Muller dans une chronique récente sur son site.

 

Le quartier du Brocey est en deuil. Ses deux mûriers ont été coupés, en catimini. Avouez qu’il y a de quoi pleurer. Ces arbres plus que centenaires témoignaient de la vie paysanne de Crolles. Au printemps déjà, le bassin du Brocey, un autre lieu symbolique, n’a été sauvé du dépérissement que par une pétition de ses habitants. Aujourd’hui, la commune ne laisse filtrer de sa source qu’un mince filet d’eau, comme à regret.

Stupeur encore quand le journal municipal met en lumière ceux qui ont déménagé pierre par pierre un de ses derniers fours à pain. Ce n’est plus du symbole, c’est du détournement ! Personne ne comprend, surtout pas les résidants du plus ancien quartier de Crolles (dont je suis !). Autant leur dire : "Allez faire cuire votre pain ailleurs", cela serait plus clair !

Et devant tant d’interrogations, tous constatent que le Brocey est atteint d’une étrange contagion. La floraison de permis de construire. On nous annonce qu’un bâtiment de 28 logements va devoir s’enclaver, coûte que coûte au sein de ce vieux village. (Les mûriers en savent quelque chose !) Des terrains, que dis-je, des mouchoirs de poche, sur lesquels personne n’osait imaginer construire une maison, arborent aujourd’hui, comme des trophées de victoire, leurs promesses de masures. Et comme si tout cela ne suffisait pas, des projets d’élargissement de voies et de construction de parkings alimentent les rumeurs les plus folles. "C’est qu’il en faudra des routes pour ces nouveaux habitants !  Et comment garer leurs carrosses rutilants ?"

Alors, chacun réagit à sa manière. Les uns relisent l’Agenda 21 de la commune en se disant qu’ils ont dû rater un chapitre. Les autres méditent une vielle maxime paysanne, pleine de bon sens. "Pourquoi mettre la charrue avant les bœuf ?" Pourquoi laisser les promoteurs agir à leur guise dans ces anciens quartiers et ensuite imposer des aménagements dont personne ne veut, comme s’il fallait effacer toute trace de ruralité à Crolles.

Claude Muller

Septembre 2010

Publié dans Crolles