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31 décembre 2009

Changer de méthodes

 

Au niveau local, sur le fond et en théorie, la plupart des sujets sont consensuels. Que l'on regarde les orientations générales (le développement durable, l'équilibre des territoires, la mixité sociale, la préservation du cadre de vie, le soutien à la vie économique et associative etc) ou les délibérations dont plus de 95 % sont votées à l'unanimité, l'union l'emporte indéniablement sur la désunion et le conflit.

 

Ce constat est moins flagrant au niveau national, mais il s'applique aussi à de nombreux domaines : on le voit dès qu'on prend la peine d'étudier une question sérieusement - cf les Grenelles qui ont germé depuis 2007.

 

Dans ce contexte, et je reviens ici au niveau local, ce ne sont pas les objectifs affichés qui font vraiment la différence, mais plutôt les méthodes. D'où cette chronique publiée en janvier 2010 dans le Journal Muncipal de Crolles.

 

 

La politique autrement : et si on changeait de méthodes ?

 

Le phénomène est connu : le progrès se fait par le transfert d’innovations. Résumons : un inventeur génial ou, bien plus souvent, un collectif organisé et tenace expérimente avec succès une technologie ou un outil. Ensuite, intervient un processus de diffusion. Les plus malins s’approprient l’invention, la modifient pour la mettre à leur main et en tirent profit. Les idées appartiennent à ceux qui les saisissent.

 

Ce schéma pourrait donner un programme politique : prendre le meilleur des bonnes pratiques qui ont fleuri ailleurs, les acclimater chez nous, en tirer un bénéfice d’intérêt général et faire partager notre expérience.

 

Il faudrait commencer par installer sur le site web de la commune une boite à idées, pour collecter, puis évaluer les bonnes pratiques repérées par les citoyens.

 

Prenons deux exemples concrets qui illustrent en politique ce que les industriels connaissent bien : la qualité des processus détermine la qualité des produits. Dit autrement : aucune chance de réussir un chantier si on s’y prend comme un manche ….

 

Qu’est ce qui a fait le succès du Grenelle de l’Environnement ? Comment a-t-il pu produire un consensus aussi large sur le diagnostic, les orientations et de nombreuses mesures à prendre ? C’est la méthode qui a été fructueuse : aborder le problème globalement et de manière pluraliste, en transparence, en s’appuyant sur les connaissances scientifiques et techniques disponibles.

 

Pourquoi le Grenelle de l’Environnement reste-t-il un échec à ce jour ? Car les bonnes méthodes ont été oubliées si tôt le discours de clôture prononcé !

 

La même analyse s’applique à de nombreuses commissions mises en place pour traiter des grands sujets : la commission Vallini de réforme de la justice après l’affaire d’Outreau, la commission Balladur sur la réforme constitutionnelle … On voit bien que ce qui est déterminant dans le résultat de ces commissions, c’est la méthode, bien plus que la personnalité ou le talent des présidents de commission.

 

Prenons le cas d’un projet consensuel dans son principe : la médiathèque. Que manque-t-il à ce projet pour qu’il se déroule correctement en lien avec les besoins et les attentes de la commune ? Il manque, tout simplement, la dimension démocratique : publier le dossier en explicitant les objectifs, les scénarios étudiés, les choix à faire … ce qui permettrait aux personnes intéressées de contribuer aux études et / ou de donner leur avis, et aux élus de jouer leur rôle de « représentant ».

 

Tenir à jour et publier la liste des projets de la commune, avec une fiche de synthèse pour chaque projet, serait le B.A. BA d’une gouvernance « par projets ». La gestion de projet a été formalisée, pour une bonne part, aux Etats-Unis à l’occasion de la préparation du débarquement de 1944. Diffusée en Europe via l’industrie, elle est popularisée et enseignée partout depuis les années 1990. Nous sommes en 2010. Il serait judicieux de s’approprier les principes clefs de la gestion de projet et de les appliquer à la vie démocratique locale.

 

Ce qui est encourageant, c’est qu’on voit bien qu’il ne faudrait pas grand chose pour améliorer la qualité et l’efficacité de l’action publique. Nul besoin d’efforts insurmontables, mais de faire évoluer les méthodes de gouvernance.

 

Nous vous souhaitons, en toute simplicité, une très bonne année 2010.

Corinne Durand, Françoise Dragani et Francis Odier

Publié dans Crolles

27 novembre 2009

Déviation de Crolles - que répondre aux habitants du centre ville ?

En septembre 2009, un(e) habitant(e) du centre ville de Crolles a écrit aux conseillers municipaux, "en particulier à ceux qui s'opposent à la déviation", pour faire part de son désarroi, sa souffrance, vis à vis du trafic automobile dans le centre ville.

---- Voici ma réponse anonymisée. Je joins ici un fichier qui n'était pas dans la réponse "papier" ----

Je prend connaissance de votre lettre ouverte.

Soyez sur que j’ai bien conscience des grandes nuisances provoquées par le trafic automobile et douloureusement subies par les riverains de la RD 1090. C’est une question régulièrement évoquée quand vient en discussion la déviation et, plus généralement, le thème des transports.

Concernant le transit routier dans le centre village, voici ce que nous (Ensemble pour Crolles) avons proposé durant la campagne électorale pour les élections municipales de mars 2008 (cf nos tracts) – avec mes commentaires de ce jour, compte-tenu d’une expérience de plus d’un an comme conseiller minoritaire :

  • « étudier avec les communes concernées et AREA la construction d’une entrée / sortie d’autoroute entre Lumbin et la Terrasse » : c’est la solution la plus rationnelle pour optimiser la voirie existante. Il convient d’utiliser au mieux l’autoroute. Cette solution est prévue dans une convention signée par le conseil général et AREA  convention 2003 sur transports moyen grésivaudan.pdf. Hélas, nous voyons bien que ni la commune de Crolles, ni la communauté de communes du Grésivaudan, ni le conseil général ne sont véritablement actifs pour faire avancer ce dossier.
  • « encourager les transports en commun » : c’est la seule solution socialement responsable à long terme pour répondre aux besoins de mobilité. Il y a encore beaucoup à faire, par exemple en augmentant les fréquences de bus, et cela permettrait certainement de réduire le trafic de transit. Vous évoquez des véhicules trop larges et encombrants. Il pourrait être envisagé, pour augmenter les cadences, d’utiliser des bus plus petits. On voit depuis peu apparaître sur le marché des bus hybrides (diesel + électricité). De tels bus pourraient fonctionner en mode électrique dans les traversées de village, ce qui réduirait d’autant la pollution sonore et par les particules fines. Améliorer les transports en commun pourrait être fait rapidement : sans enquête d’utilité publique, sans attendre que la commune ait acquis tous les terrains nécessaires à la déviation. La commune de Crolles a des ressources financières qui lui permettrait d’être encore plus active qu’elle ne l’est sur ce thème des transports en commun. Il y a déjà eu beaucoup de temps perdu depuis le début du mandat de la nouvelle équipe municipale.
  • « Protéger le centre village contre les nuisances du trafic automobile en co-finançant l’isolation phonique des logements » : il s’agit d’une mesure palliative, non satisfaisante car elle ne traite pas le problème à la source, mais qui serait fort utile et qui pourrait être mise en œuvre rapidement, sans attendre la réduction du trafic. A la lecture de votre lettre, je comprend qu’il faudrait compléter l’isolation phonique par des dispositifs de climatisation pour l’été. D’une manière générale, je ne suis pas favorable à la climatisation, mais, compte tenu de la situation particulière des riverains de la RN 90 dans le centre village, je serais favorable à ce que la commune vous y aide.

En résumé, mon opposition à la déviation avec le tracé actuel est fondée sur les raisons suivantes :

  • La déviation ne réduirait qu’à la marge le transit dans le centre village. D’abord par le phénomène dit d’appel d’air : une nouvelle route appelle du trafic, un itinéraire libéré appelle du trafic. Ce phénomène a été constaté partout. Il n’y a aucune raison que cela ne s’applique pas ici.
  •  Ainsi, toute nouvelle infrastructure routière encourage le trafic automobile, augmentant la pollution. Deux nuisances majeures seraient augmentées par la déviation : l’émission de particules fines et l’émission de gaz à effet de serre. Les particules fines, comme le CO2, se diffusent dans toute l’atmosphère. Il est vain de vouloir réduire la « pollution de proximité ». Tous les habitants de la vallée subissent aussi les particules fines.
  • La déviation capterait une partie du trafic qui passe actuellement par l’autoroute. Par exemple, allant du Touvet à Grenoble, il deviendrait plus avantageux d’éviter l’autoroute. Conséquence : augmentation du trafic dans le centre village de Lumbin.
  • La déviation accentuerait les phénomènes d’encombrement au niveau du carrefour du Rafour et de l’entrée d’autoroute. On voit bien que la création de nouvelles voies routières est une fuite en avant sans fin, qui ne résout pas les problèmes de pollution.
  • Une bonne partie du transit est purement local et subsisterait (par exemple : Lumbin – Bernin). La croissance de la population des villages voisins a augmenté ce trafic strictement local qui ne peut être réduit que via les modes doux (vélos, vélos à assistance électrique …) et des transports en commun fréquents.
  • La déviation ne serait pas gratuite, ni à construire, ni à entretenir, au détriment d’autres dépenses concernant les transports en commun.

En tant que citoyen européen et en tant qu’élu, je ne peux pas proposer une solution qui améliore un peu et peut-être ici, pour dégrader sûrement et encore plus ailleurs.

Je pense qu’il faut :

-         Du point de vue individuel : écouter votre appel et y répondre en étudiant de manière personnalisée votre situation et les mesures spécifiques qui pourraient  l’améliorer,

-         Du point de vue collectif : privilégier les mesures qui sont clairement d’intérêt général et cohérentes avec la politique de développement durable que nous voulons mener – ce qui conduit à écarter le projet actuel de déviation.

(formule de politesse et signature),

25 novembre 2009

A41 - La convention oubliée

Entre Crolles et Brignoud, matin et soir, soir et matin, entre le Rafour et l’autoroute, vous êtes nombreux à vous demander : « mais quand donc cet échangeur sera-t-il aménagé pour faciliter le trafic ? ».

 

La logique voudrait que des échangeurs soient aménagés à Bernin et La Terrasse pour « rabattre » le trafic routier sur l’autoroute, ce qui soulagerait d’autant le secteur du Rafour.

 

Nos élus ont eu cette idée il y a plusieurs années. En 2003, une convention a été signée entre la commune de Crolles, la COSI, le Conseil Général et AREA. Elle proposait un programme d’aménagement dont la mise en œuvre aurait été bien utile. Extraits de cette convention :

« (…entre Grenoble et le Grésivaudan), il convient donc de donner la priorité au développement des transports collectifs, de calibrer en conséquence l’augmentation des capacités routières (tous axes confondus). Le trafic automobile doit être orienté en priorité sur l’autoroute, plus sûre et moins nuisante que les voiries traditionnelles aux abords desquelles il est essentiel de préserver la qualité de vie des riverains (…). Il convient en conséquence :

-       d’éviter la construction de nouvelles routes parallèles à l’autoroute dont la conception porterait préjudice à l’orientation du trafic sur l’autoroute, sauf à leur donner un caractère urbain ou local et à limiter leur capacité, pour maîtriser le volume et la vitesse de circulation, et préserver ainsi les populations riveraines ;

-       de faciliter l’accès à l’autoroute par la création de nouveaux (demi) échangeurs : (…) Bernin, La Terrasse, La Bâtie.

 

…) Un itinéraire d’évitement du centre-ville de Crolles sera également aménagé. Pour permettre de dévier le centre-ville de Crolles sans attirer les trafics qui ont vocation à utiliser l’autoroute, les co-signataires conviennent de donner à cet itinéraire des caractéristiques urbaines, avec des vitesses de circulation réduites ; cette déviation ne sera en aucune façon rocade classique en rase campagne ».

 

Le texte complet de la convention : convention 2003 sur transports moyen grésivaudan.pdf

 

A l’exception du quart échangeur de Bernin, cette convention est restée lettre morte. Conséquences : voir le Rafour en heures de pointe … L’abandon du programme d’aménagement des échangeurs n’a pas vraiment profité aux transports collectifs. Dans le sens Grésivaudan – Grenoble, l’Express, après son passage dans la zone industrielle, est obligé de revenir au Rafour. Le bus en est d’autant moins incitatif.

 

Pour ce qui concerne l’échangeur de La Terrasse, la commune de Crolles contribue au blocage actuel. Tournant le dos à ce qui était prévu dans la convention, le projet actuel de déviation est à l’évidence une rocade classique en rase campagne. AREA l’a bien compris et, en conséquence, n’est pas volontaire pour investir sur un demi-échangeur qui risque d’être inutilisé du fait de la déviation de Crolles. Ainsi, sans même sortir des cartons, le projet de déviation contribue aux embouteillages !

 

Dans une sorte de fuite en avant, oubliant la convention signée il y a quelques années, le Grésivaudan lance des études sur un transport par câble entre Crolles et Brignoud. Il serait plus raisonnable d’étudier d’abord, globalement, l’amélioration des flux entre les deux rives de l’Isère, de mieux utiliser l’autoroute via des demi-échangeurs complémentaires, de comparer l’ensemble des solutions disponibles, en intégrant la refonte éventuelle de l’échangeur du Rafour.

 

Crolles, Journal Municipal, décembre 2009.

 

Publié dans Crolles, Grésivaudan

18 octobre 2009

Dépenser mieux

"Dépenser mieux", c'était le titre d'un de nos tracts durant la campagne électorale. A vrai dire, c'était plus une intuition fondée sur l'observation extérieure de la vie de la commune qu'une analyse chiffrée des finances crolloises.

 

L'examen des comptes depuis 2006 confirme les inquiétudes sur la gestion : les dépenses progressent vite, et ce qui progresse le plus ce sont les dépenses d'administration générale (+ 53 % en 4 ans), à savoir ce qui est le plus éloigné des services à la population et ce qui est le plus opaque.

 

Le détail des chiffres du budget - de 2006 à 2009 : Budget Crolles.xls

 

Il y a urgence à stopper l'inflation des dépenses générales, ce qui permettrait de dégager des ressources pour la production d'énergie renouvelable, pour le soutien aux économies d'énergie chez les particuliers et les PME (pour le moment, la commune s'occupe seulement de son patrimoine), pour les transports doux ... bref pour des actions concrètes et directes de développement durable.

 

On observe que le budget "développement économique" (zone industrielle, marché) est excédentaire, ce qui est un signe de gestion rigoureuse, mais c'est aussi une bizarrerie à l'heure où les collectivités locales devraient se mobiliser pour la réindustrialisation.

La commune poursuit son désendettement, ce qui permet d'économiser les charges financières. Mais c'est aussi le signe d'un manque de projets ! Vu la situation économique et financière de la commune, il serait très justifié d'emprunter pour investir massivement dans les énergies renouvelables ou pour construire la liaison Crolles - Brignoud. Le principe de la dette dans une collectivité locale, c'est que l'on fait participer les générations futures aux équipements que l'on construit pour eux. Vu les besoins en matière de développement durable, l'emprunt ne devrait être ni tabou ni banni.

18 octobre 2009

 

-- Ci-dessous : la chronique de novembre 2009 - Ensemble pour Crolles - dans le journal municipal

 

Les finances  publiques ne sont pas au meilleur de leur forme : explosion des déficits et de la dette de l’Etat, déficit de la sécurité sociale, manque de crédit pour ce qui devrait être des priorités nationales telles que l’éducation, la recherche, la réindustrialisation, la transition énergétique  … La réforme de la taxe professionnelle reste en discussion, mais on peut déjà pronostiquer que les collectivités locales n’échapperont pas à la rigueur et devront justifier leurs dépenses, euro après euro.

 

Dans ce contexte, où en sommes nous à Crolles pour nos finances ?

 

Une analyse économique ne peut se faire qu’avec une vision pluriannuelle de manière à mettre en évidence les tendances de fond. Il est d’autant plus important de raisonner sur plusieurs années que la commune se développe à un rythme lent. Les projets (médiathèque, parc Paturel, Agenda 21, plan climat, éco-quartier etc) se déroulent sur plusieurs années.

 

Nous prenons ici comme référence la période 2006 – 2009. Voir les chiffres détaillés sur www.edgarie.fr.  

 

Sur la période 2006 - 2009, les recettes de fonctionnement sont en baisse de 23 % (32 M€ en 2006, 25 M€ prévu en 2009). Ce chiffre global intègre des mouvements comptables liés à l’opération Crolles 2 et à des transferts de taxe professionnelle entre la commune et la communauté de communes.

 

Retenons deux autres chiffres clefs sur cette période :

-          les contributions directes (taxe foncière, taxe d’habitation) payées par les crollois progressent de 14 % (4,4 M€ en 2006 à 5 M€ prévu en 2009). Sachant que la population augmente lentement depuis le début des années 2000, ce chiffre traduit surtout l’augmentation de la pression fiscale ;

-          la DGF, dotation générale de fonctionnement allouée par l’Etat, augmente de 5 %, ce qui illustre, s’il en était besoin, qu’il ne faut pas trop compter sur l’Etat pour financer la commune.

 

Avec le désendettement de la commune, les charges financières reculent de 30 %, ce qui fait une économie de 244 k€ en 2009 par rapport à 2006. Rappelons que la dette n’est ni bonne ni mauvaise en soi, tout dépend de son origine (ce qu’elle finance) et de la capacité de remboursement.

 

Sur l’ensemble du budget, hors amortissements et opérations purement comptables, les dépenses réelles augmentent de 15 % (14,1 M€ à 16,3 M€), en cohérence avec l’évolution des contributions directes, mais bien au-delà de l’évolution de la population ou de l’inflation.

 

Ces « + 15 % » correspondent environ pour moitié à une amélioration des services rendus à la population (voirie, espaces verts, action sociale, action culturelle …) et pour moitié à des dépenses internes de fonctionnement sur lesquelles nous avons peu de visibilité. Le poste « administration générale » augmente de 53 % : 2,1 M€ à 3,2 M€, est-ce bien indispensable ? Autres postes en forte hausse :

-          le protocole : + 50 %, 103 k€ à 155 k€, il y a des efforts de simplicité à faire

-          la communication : + 39 %, 252 k€ à 351 k€, ce qui est beaucoup pour une information qui n’est ni pluraliste ni indépendante (à l’exception de la présente page).

 

Terminons par un exemple intéressant de bonne gestion budgétaire : c’est l’éducation dont le budget est stable (- 1 %) sur la période, en cohérence avec l’évolution des effectifs scolarisés. Cette stabilité est obtenue avec amélioration du service rendu à la population (+ 29 % sur le périscolaire, + 24 % sur le sport scolaire …), grâce à des économies sur les transports scolaires. 

Publié dans Crolles

01 septembre 2009

Chroniques politiques - 2009 - janv sept

L'expression publique est une des missions essentielles des élus, surtout pour les élus qui ne siègent pas dans un exécutif.

A Crolles, chaque groupe d'élus dispose d'une demi-page par mois (environ 3500 caractères) dans le journal municipal qui compte 28 pages.
Pour les groupes minoritaires, Ensemble pour Crolles et Ecologie pour Crolles, ces quelques 3500 caractères sont précieux.
L'avantage de cette situation est que nous sommes incités à un effort de synthèse ...

Il faut noter un progrès considérable depuis le début du mandat car le réglement intérieur nous octroit généreusement 2300 caractères. Dans la première chronique qui suivit l'élection, nos amis les Verts, faisant preuve de l'indiscipline qui les caractérise, n'ont pas respecté la consigne et ont écrits une chronique tellement dense que de nombreux lecteurs en eurent des problèmes de vision. Surchargé de patients, l'unique opthalmo qui subsiste dans la vallée assuma son devoir de prévention et écrivit au maire pour l'alerter sur la dangerosité de la situation. Il en résulta un usage, fragile mais bienvenu, selon lequel nous pouvons désormais publier jusqu'à 3500 caractères ...

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Publié dans Crolles