19 mars 2020
Le confinement accentue le sentiment d'injustice
Je voulais écrire sur ce sentiment d'injustice qui monte … il me suffit de renvoyer à la presse :
Des cadres en fonction me relatent des faits similaires : dans leur service, dans leur usine, ils sont confrontés à la grogne, voire la colère de collaborateurs maintenus au poste. Pourquoi travailler encore, nombreux dans un atelier ou bureau, alors que tout s'arrête autour de nous ?
Les services de l'Etat se disent surpris par le nombre de demandes de chômage partiel. Le gouvernement a manifestement surévalué le nombre de personnes pouvant télétravailler. Des chiffres hallucinants ont été évoqués, jusqu'à 30 ou 40 % ! Alors que le télétravail reste l'apanage des cadres et des employés du tertiaire. A chacun ses dénis de réalité, l'Etat, et en particulier l'Education Nationale, n'y a pas échappé en propageant l'idée que le télétravail pouvait maintenir le gros de l'activité.
Pas facile à vivre.
Il faudra des changements radicaux par rapport aux orientations politique d'avant crise, que les nouvelles solidarités soient puissantes et durables pour que le virus ne sème pas de la cessession sociale et de la violence, mais plutôt une société régénérée. Je suis assez optimiste là-dessus ... je me convainc qu'il faut l'être.
FO, 19 mars 2020
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