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06 septembre 2012

L'agonie du conseil - Ode aux Etats Généraux de Crolles

Septembre 2012 : Le journal municipal de Crolles annonce la tenue des prochains Etats Généraux, le 18 octobre. La municipalité fera un « bilan de mi-mandat » avec des films et, sans doute, un discours du maire. Au même moment, le débat sur le cumul des mandats reprend vigueur car l’échéance du non cumul approche pour les élus socialistes qui s’y sont engagés au plus tard pour fin septembre. C’est dans ce contexte que j’ai écrit cette contribution au bilan de mi-mandat.

 

 

Martine écrit aux parlementaires. A Crolles, qui sera le prochain maire ?

 

Le cumul est un désastre.

Le baron perché sur son astre surplombe la critique

 

Le conseil unanime porte le patron. Brottes fulmine et ricane au balcon.

 

Les conseillers courbent l’échine, dociles comme au PC en Chine.

 

Leur bon vouloir, la concentration des pouvoirs.

L’intérêt général, la voix du caporal.

 

La génération des François domine.

Anne et Jean sont dignes d’éloge, parfois.

Mais en public, jamais ils ne dérogent.

 

Vincent sur le fil, déambule et offre son profil.

Ne le laisse pas tomber, tu sais, c’est pas si facile.

 

Le plus fort est le plus servile. Les faibles ont fui, j’en suis.

 

Du cumul, tous s’accommodent. Que veux-tu, c’est la mode !

D’accord pour changer, si c’est sans danger.

 

Pleure Rousseau et les Lumières.

Peuple endormi, Souviens-toi de Vizille, les tuiles, la Bastille envahie.

Guérir l’aboulie, qui en a encore envie ?

 

Le bilan est convivial, comme à carnaval.

Les chiffres défilent masqués, et content des sornettes.

Sur le char de tête trône Gigi la brouette.

 

La culture tout en haut. Oui, chapeau pour Jargot.

Des pistes pour les vélos.

Esquive, mesquinerie, duperie, brasserie, déchetterie.

Tout un plat pour cet agenda.

 

Ils ont promis la déviation. J’attends la démission.

 

Gaspillage à tous les étages.

Ni vague ni blague. L’écologie en rade. Le pays dans la panade.

Ces Etats sont une mascarade, des Généraux en pantalonnade.

 

Enfin, on le devine, la lutte patine.

Au pied des falaises grandit le malaise.

Le mépris s’échappe.

Que faire de ces fadaises semées sur la toile ?

Les gugusses les écharpent – vauriens sans voile ni panache.

 

Francis Odier

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